Yipi kay yay ! Pour le premier article RedNetWork de l’année 2015 ( j’en profite d’ailleurs pour vous présenter mes meilleurs vœux ), nous commencerons par une mini-rétrospective des films qui auront su, à mon goût, laisser une empreinte quasi-indélébile sur feu 2014.
Que ce soit au niveau du scénario, du jeu des acteurs, de l’ambiance, du visuel ou de la bande-son ( les cinq critères de notation d’une critique RedNetWork, pour les nouveaux venus ou les amnésiques ^^ ), ces films auront réussi sans conteste à se distinguer des autres dans au moins l’un de ces domaines.
Impatient(e)s de savoir lesquels ? Compte à rebours, prêt(e)s, c’est parti !
« The Machine », réalisé par Caradog W. James ( qui en est à son premier long-métrage ), est le seul film de la liste qui ne rentre pas dans la catégorie « blockbuster sorti au cinéma ». C’est en effet un « direct-to-DVD/Blu-Ray » apparu dans les bacs en juin 2014.
Le film nous amène dans un futur proche où le docteur Vincent McCarthy, scientifique de l’armée, travaille sur des implants cybernétiques destinés au cerveau humain. Ces derniers ont pour but de rendre certaines de leurs fonctions cognitives à des blessés de guerre.
Après une expérience ratée sur un soldat, la quête de Vincent pour un implant plus stable l’amènera à recruter Ava, jeune étudiante qui a développé une I.A particulièrement remarquable. À La mort de cette dernière dans des circonstances douteuses, Vincent fusionnera sa conscience avec celle de l’I.A, et lui donnera un corps de cyborg à l’image de celui de la défunte…
Comme vous l’aurez surement remarqué, Le scénario de « The Machine » se calque fortement sur celui d’une autre production de 2014, j’ai nommé « Transcendance ». Le long-métrage se permet cependant, et ceci avec un budget bien moindre, de dépasser dans quasiment tous les domaines la réalisation de Wally Pfister, et plus particulièrement dans celui de l’ambiance, aussi captivante que fabuleuse.
Bien plus poussé dans la réflexion, allant largement au-delà du thème traité et sans se vautrer une seule fois dans le côté pédant du sujet, « The machine » offre une atmosphère technologique néo-punk intelligente remplie d’interrogations et de mystères qui n’est pas sans rappeler celle du légendaire Blade Runner. Si vous aviez raté sa « sortie », vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire…
Avec cet opus, Bryan Singer aura su contenter la quasi-totalité des fans de la franchise X-Men. « Days of Future Past », qui fait office de « semi-reboot », assainit ainsi la saga grâce à une utilisation intelligente des paradoxes liés aux voyages temporels. Eh oui, la ligne de temps décrite par « L’affrontement Final » n’est plus, pour le plus grand bonheur de tous ^^.
Mais là où DOFP aura vraiment ébloui, c’est bien sur le plan visuel, quelque soit l’époque dépeinte par le film. Du côté des années 70, il va sans dire que l’introduction du charismatique QuickSilver aura été une excellente idée. Une idée aussi bonne que la façon d’exploiter visuellement son pouvoir, nous permettant brillamment de profiter de l’action tout en ajoutant une pointe de comédie bienvenue.
Un humour totalement absent de l’ère des X-Men du futur, devant faire face aux plus que redoutables sentinelles, ces machines tueuses chargées de les exterminer. Tout aura été fait pour rendre ces engins de morts terrifiants: silhouette, expression faciale, comportement,….Bref, il serait difficile de dire que les sentinelles de DOFP, bien plus que celles de Matrix, n’avaient pas la substance nécessaire pour donner froid dans le dos…
La suite de « La Planète des singes: Les origines », second opus d’une trilogie qui s’achèvera en 2016, a su faire honneur à son prédécesseur. Si dans le premier, on assistait à la montée des consciences de la civilisation simiesque, elle est devenue ici maîtresse de son destin, sous les ordres du bien connu César.
Un César interprété avec brio et justesse par Andy Serkis, passé maître dans ce genre de rôles. Et si l’on devait décerner une seconde palme, ce serait sans l’ombre d’un doute à Toby Kebbell, dans la peau de Koba, le bras droit de César, dont l’abhorration pour l’humanité s’est avérée quasiment palpable.
Double réussite donc pour ces acteurs, devant reproduire des comportements simiesques crédibles tout en faisant transparaître leurs sentiments au travers de leur masque en images de synthèse. Dommage que l’on ne puisse pas autant féliciter les protagonistes humains du film…
Voilà un film bien différent des autres productions auxquelles Marvel nous avait habitués. Vous cherchiez un groupe de super-héros soudés façon Vengeurs ? Vous pensiez qu’ils seraient de prime abord altruistes ? Vous vous attendiez surement à voir un déluge d’effets spéciaux mettant en avant leurs pouvoirs ?
Et bien vous ne trouverez rien de tout ceci ( ou vraiment très peu ^^) dans ce space-opéra déjanté qui se revendique comme un potentiel concurrent de Star Wars. Fun et rafraîchissant, cela n’aura pas empêché ce blockbuster de l’été de nous faire faire un saut dans le passé avec sa magnifique bande-son tout droit sortie de l’époque d’or des années disco…et accessoirement du Walkman de Peter Quill.
Redbone, Marvin Gaye, Greenbaum, David Bowie en passant par les indécrottables Jackson Five,….La plupart des grands tubes de l’époque auront eu droit à une nouvelle vie grâve aux gardiens de la galaxie. Et c’est sans compter les superbes musiques additionnelles composée par Tyler Bates ! Bref, la meilleure bande-son de 2014 sans équivoque !
Christopher Nolan nous avait déjà impressionné avec le script d’Inception. Il réitère cet exploit avec celui d’Interstellar. Malgré le fait que sa vision de l’un de nos futurs alternatifs tente de rester la plus réaliste possible, le réalisateur prouve que même dans ce cas de figure on peut largement arriver à faire travailler l’imaginaire.
Une véritable gageure pour un film dont le thème principal n’est finalement que la survie d’une race dont la planète-mère n’arrive plus à assurer la longévité. Cette apparente simplicité n’empêchera pas « Interstellar » d’être complexe, mêlant avec brio exploration interstellaire et voyage temporel avec un zeste d’écologie et de réflexion philosophique sur la condition humaine.
Et tout ceci sans devenir un seul instant moralisateur et/ou ennuyeux, malgré les 2 heures et 40 minutes que durent le long-métrage. Et dois-je encore ajouter que Nolan se permet le luxe de nous faire imaginer le futur du futur qu’il a élaboré ? Que dire de plus ? Interception ?
D’autres films de 2014 se sont aussi avérés intéressants, sans avoir le petit plus qui leur aurait permis de se glisser dans la présente liste. On peut citer « Age of Tomorrow », « The Amazing Spider-Man 2 », « Captain America: Le Soldat de l’hiver » ou encore « Le Labyrinthe ».
Et si 2014 n’aura vu aucune tendance particulière se dessiner, 2015 semble être l’année du retour des sagas de science-fiction des années 90: Terminator, Jurassic Park, Mad Max, et le plus qu’attendu nouvel opus de Star Wars. La tendance de 2016 sera-t-elle celle des films centrés sur les super-héros ?
En attendant, restez à l’écoute sur le blog car la semaine prochaine, on vous parle des films S-F de 2014 qui n’auront pas vraiment su répondre aux attentes…